L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ se dĂ©partit de toute participation directe dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste Carbon Underground 200 et s’engage Ă investir de façon socialement responsable
L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ abandonnera toute participation directe dans des entreprises de combustibles fossiles figurant Ă la listeĚýCarbon Underground 200Ěý(CU200) Ă compter de 2024, pour un abandon complet en 2025. Cette mesure s’inscrit parmi les huit nouveaux objectifs annoncĂ©s aujourd’hui par l’établissement, qui entame la deuxième phase de sa stratĂ©gie d’investissement socialement responsable axĂ©e sur les rĂ©sultats.
Ce dĂ©sinvestissement consiste Ă liquider du Fonds commun de placement de ż´Ć¬ĘÓƵ (FCPM) ce qu’il reste des titres de sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste CU200. Ces titres ne constituaient plus que 1 % des actifs de ce portefeuille en date du 31 dĂ©cembre 2022*, grâce Ă la stratĂ©gie de dĂ©carbonation ciblĂ©e adoptĂ©e par l’UniversitĂ© depuis plusieurs annĂ©es. Ă€ ce moment, le FCPM Ă©tait constituĂ© Ă plus de 99 % de titres d’entreprises ne figurant pas sur la liste CU200, et une importante proportion de ce pourcentage Ă©tait consacrĂ©e aux investissements durables.
Le fait que l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ tourne dĂ©finitivement le dos au secteur des combustibles fossiles constitue un message symbolique important, certes, mais comme l’établissement le fait valoir depuis longtemps, c’est en rĂ©duisant son empreinte carbone au minimum qu’il gĂ©nĂ©rera le plus de retombĂ©es sociales. Pour ce faire, l’UniversitĂ© a eu recours Ă l’engagement actionnarial auprès des entreprises de son portefeuille afin que celles-ci s’arriment Ă ses objectifs de dĂ©carbonation. Elle a aussi concentrĂ© ses efforts de dĂ©sinvestissement envers les entreprises qui, sans extraire les combustibles fossiles directement, les utilisent pour mener leurs activitĂ©s Ă forte Ă©mission de carbone (comme les producteurs de ciment et d’acier, les centrales Ă©lectriques au charbon et au gaz ainsi que d’autres sociĂ©tĂ©s qui alimentent la demande mondiale en combustibles fossiles).
Cette approche axĂ©e sur les rĂ©sultats est la pierre angulaire du plan de dĂ©carbonation et de la stratĂ©gie d’investissement socialement responsable de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ, dont les efforts consacrĂ©s Ă la rĂ©duction des Ă©missions ont dĂ©jĂ portĂ© fruit; en effet, l’empreinte carbone du portefeuille d’actions cotĂ©es du FCPM a drastiquement diminuĂ© de 49 % entre 2019 et 2022.
« L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ est fière de figurer parmi les principaux acteurs universitaires en matière d’investissement durable au Canada, que ce soit par la hausse de nos objectifs de dĂ©carbonation, le dĂ©sinvestissement dans les sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste CU200 ou le doublement de nos investissements dans des solutions rĂ©pondant aux objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations Unies », affirme Maryse Bertrand, prĂ©sidente du Conseil des gouverneurs de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ.
« En seulement trois ans, nous avons Ă©liminĂ© quelques 73 000 tonnes d’émission de carbone par annĂ©e du FCPM, ce qui Ă©quivaut au retrait de plus de 14 000 automobiles Ă essence des routes annuellement », ajoute Sophie Leblanc, cheffe de l’investissement de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ. « Le moment est venu d’être encore plus ambitieux et d’investir davantage dans les technologies propres Ă©mergentes et les Ă©nergies renouvelables. »
« Tout en Ă©laborant de nouveaux objectifs, nous avons soigneusement analysĂ© les stratĂ©gies d’investissement socialement responsable des autres grandes universitĂ©s canadiennes », explique Sophie Leblanc. « Nous sommes persuadĂ©s que le train de mesures annoncĂ© aujourd’hui par l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ consolidera notre rĂ´le de chef de file en matière d’investissement durable au sein du paysage universitaire canadien. »
Les objectifs approuvĂ©s par le Conseil des gouverneurs de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ le 14 dĂ©cembre comprennent notamment les suivants :
- Maintenir les Ă©missions de carbone Ă un niveau infĂ©rieur (de l’ordre de 33 % au minimum) aux Ă©missions gĂ©nĂ©rĂ©es par les entreprises de l’indice de rĂ©fĂ©rence des actions cotĂ©es et des valeurs Ă revenu fixe de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ, comme indiquĂ© dans l’ÉnoncĂ© de politique de placement.
- D’ici 2029, consacrer 10 % du FCPM à des stratégies d’investissement durable, en conformité avec les objectifs de développement durable des Nations Unies.
- Élargir nos perspectives en matière d’investissement en proposant de nouvelles initiatives qui engloberont nos priorités sociales et de gouvernance, tout en poursuivant la lutte contre la crise climatique.
- Continuer d’offrir aux donateurs et donatrices de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ le fonds d’investissement sans Ă©nergie fossile, qui est le premier fonds de dotation du genre proposĂ© par une grande universitĂ© canadienne.
- Améliorer nos résultats au regard des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies; il s’agit du premier engagement du genre pris par une grande université canadienne.
- Intégrer un système de notation des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de même que des paramètres d’évaluation du risque aux processus de surveillance des gestionnaires de fonds.
- Continuer à rendre compte chaque année des progrès réalisés.
La liste exhaustive des objectifs susmentionnés est disponible ici.
« L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ mène la bataille contre la crise climatique par l’enseignement et la recherche, et dans toutes ses sphères d’activitĂ© », dĂ©clare Deep Saini, recteur et vice-chancelier. « Ces nouveaux objectifs nous offrent une fois de plus l’occasion d’incarner nos valeurs et de participer au virage vert du QuĂ©bec et de la planète. »
Ces objectifs d’investissement cadrent avec la stratĂ©gie d’ensemble de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ en matière de dĂ©veloppement durable, laquelle vise notamment Ă ce que nos campus deviennent totalement carboneutres d’ici 2040 et zĂ©ro dĂ©chet d’ici 2035. Maintes fois reconnue comme un chef de file en dĂ©veloppement durable Ă l’échelle mondiale, l’UniversitĂ© s’est tout rĂ©cemment classĂ©e au 13e rang sur 1 397 Ă©tablissements au .
La liste regroupe les 200 plus grands détenteurs de réserves de charbon, de pétrole et de gaz cotés en bourse à l’échelle mondiale. Ces entreprises sont classées selon la quantité potentielle d’émissions de carbone associée à leurs réserves déclarées.
Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web de l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ ou communiquez avec laĚýpersonne-ressource du Bureau des relations avec les mĂ©dias.
* Au moment oĂą cette information a Ă©tĂ© publiĂ©e Ă l’origine, notre analyse indiquait que la participation directe du Fonds commun de placement de ż´Ć¬ĘÓƵ dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste Carbon Underground 200 (CU200) Ă©tait de 0,5 %, et la participation indirecte, de 0,4 %, au 31 dĂ©cembre 2022. Or, il appert qu’à cette date, ces pourcentages s’établissaient plutĂ´t Ă 1 % et Ă 0,7 %, respectivement, d’après les conclusions d’un examen dĂ©taillĂ© effectuĂ© en janvier 2024.Ěý
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L’Université ż´Ć¬ĘÓƵ trouve dĂ©plorable cette erreur et a pris des mesures correctives pour Ă©viter qu’une telle situation se reproduise. D’ici Ă ce qu’elle confie Ă une entreprise externe la vĂ©rification des titres qu’elle dĂ©tient dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste CU200, l’UniversitĂ© veillera Ă ce que tous les calculs fassent l’objet, Ă l’interne, de deux Ă©valuations rigoureuses par des pairs. L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ continue de souscrire pleinement Ă ses objectifs d’investissement socialement responsable, dont celui de se dĂ©partir de toute participation directe dans des sociĂ©tĂ©s figurant Ă la liste CU200 d’ici 2025.Ěý
L’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ
FondĂ©e en 1821, l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ accueille des Ă©tudiants, des professeurs et des employĂ©s d’exception de partout au Canada et du monde entier. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s du Canada et du monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur de renommĂ©e mondiale, l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ exerce ses activitĂ©s de recherche dans trois campus, 12 facultĂ©s et 14 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ de 39 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supĂ©rieurs.
Son adhésion au développement durable ne date pas d’hier : il remonte à des dizaines d’années et se déploie à l’échelle tant locale que planétaire. Comme en témoignent les énoncés de durabilité qu’elle a signés, l’Université souhaite contribuer à façonner un avenir où l’être humain pourra s’épanouir dans le respect de la planète.