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Experts : départ à la Cour pénale internationale

ʳܲé: 18 November 2016

La Cour pénale internationale est dans l’eau chaude avec le départ de plusieurs pays au cours des derniers jours. ()

Frédéric Mégret, Faculté de droit, Université ƬƵ

“Le départ de plusieurs États de la CPI est l'une des plus grandes menaces à son existence depuis sa création. Les accusations de parti pris contre les États africains ont été longtemps posées à la Cour qui a lutté pour les rejeter et se trouve maintenant confrontée à un retrait important qui pourrait compromettre ses activités futures.”—Frédéric Mégret

Le professeur Mégret est l’auteur de l’ouvrage « Le Tribunal pénal international pour le Rwanda » (Pedone, 2002) et est co-éditeur avec le professeur Philip Alston de la deuxième édition de The United Nations and Human Rights: A Critical Appraisal (Oxford University Press, 2014). Il a également été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droits de la personne et pluralisme juridique entre 2006 et 2015. 

Frederic [dot] megret [at] mcgill [dot] ca(ڰç)

Payam Akhavan, Faculté de droit, Université ƬƵ

“The pushback against the ICC is predictable as the reality of global justice collides with the interests of political elites.
There are understandable criticisms of selective, slow, and costly justice, and the ICC must become a more efficient institution, engaged with the realities of countries emerging from genocide.
The fundamental problem however is that the world community has not yet reached an age of maturity where it would understand and accept that eradicating impunity is in the long-term interest of all nations; the consequence of a weak and marginalized ICC is to encourage demagogical politics, terrorism, and genocide.
I am confident that whatever regressive forces are saying today, the ICC will rebound back in the coming years, once the failure of leaders to take the international rule of law seriously blows up in their own hands.”— Payam Akhavan

Il rencontre le nouveau Secrétaire général de l’ONU demain à New York et il est disponible seulement par courriel pour des entrevues.

Le professeur Payam Akhavan enseigne et poursuit ses recherches dans les domaines du droit international public, du droit pénal international et de la justice transitoire avec un intérêt particulier pour les droits de la personne et multiculturalisme, la répression des crimes de guerre, la réforme de l’ONU et la prévention du crime de génocide. En 2016, Payam Akhavan a été nommé membre de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye par le Bangladesh, après la séance d'arbitrage de la Baie du Bengale concernant les frontières maritimes dans laquelle il a agi à titre d'avocat.

payam [dot] akhavan [at] mcgill [dot] ca(Բ)

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