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Vers une certification d’ail québécois

Published: 23 October 2019

« À la fruiterie du coin, je saute systĂ©matiquement sur l’ail du QuĂ©bec », avoue Jean-Benoit Charron, chercheur Ă  l’UniversitĂ© ż´Ć¬ĘÓƵ. Avec la demande grandissante pour les produits du terroir, l’ail quĂ©bĂ©cois est très prisĂ© des consommateurs. Il se dĂ©marque par son goĂ»t, sa durĂ©e de conservation et sa faible teneur en pesticides. Pourtant, sa production demeure marginale. La raison : le manque de puretĂ© des semences.

Caractériser les variétés d’ail est difficile. « Pour une même variété, avec les mêmes gènes, le produit diffère totalement suivant le site de culture, explique M. Charron. Par exemple, une même semence peut générer un gros bulbe blanc dans un type de sol et un bulbe plus petit et légèrement pourpre dans un autre. » L’identification visuelle n’est donc pas un outil adéquat pour assurer la pureté des variétés. D’ailleurs, selon une étude américaine, sur 350 à 400 variétés, près de la moitié sont en fait identiques.

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