Expert: Variole du singe
Un nombre croissant de pays, dont le Canada, les États-Unis, l'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni, signalent une épidémie inhabituelle de variole du singe. Ce qui rend ces cas remarquables, c'est que la maladie est relativement rare et qu'il n'y a pas de liens clairs entre certaines des infections, ce qui soulève des inquiétudes quant à la propagation communautaire et aux cas non détectés. ()Ìý
Voici un expert de l’Université ¿´Æ¬ÊÓƵ qui peut s’exprimer à ce sujet:
Dr Michael Libman, directeur du Centre JD MacLean pour les maladies tropicales, professeur au Département de médecine (maladies infectieuses). Â
« La variole du singe est un excellent exemple de la façon dont l'empiètement croissant de l'homme sur des habitats d'animaux qui étaient auparavant isolés conduit à la transmission d'infections animales à l'homme. Le retour des voyages à grande échelle et des interactions étroites entre un grand nombre de personnes a permis une fois de plus une propagation étonnamment rapide dans le monde entier ».Â
Le Dr Michael Libman est le directeur du Centre JD MacLean pour les maladies tropicales et professeur au Département de médecine (maladies infectieuses). Ses recherches portent sur les maladies tropicales et celles liées aux voyages. Il se concentre principalement sur l'épidémiologie des infections importées. Â
michael.libman [at] mcgill.ca (anglais, français)Ìý