Experts : Journée internationale de l’égalité de rémunération | 18 septembre
La Journée internationale de l’égalité de rémunération, célébrée pour la première fois le 18 septembre 2020, rend hommage aux efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale. Partout dans le monde, les femmes sont moins bien payées que les hommes, avec un écart de rémunération entre les sexes estimé à 20 %. L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles continuent d’être freinées en raison du déséquilibre historique et structurel des rapports de force, de la pauvreté, des inégalités et des désavantages des femmes et des filles. ()
Voici des experts de l’Université ¿´Æ¬ÊÓƵ qui peuvent s’exprimer à ce sujet :
Lisa Cohen, professeure agrégée, Faculté de gestion Desautels
« Établir l'équité salariale est essentiel dans les organisations et pourtant extrêmement difficile à atteindre. Il n'existe pas de critère universel permettant de mesurer la valeur des travailleurs ».
Lisa Cohen est professeure agrégée à la Faculté de gestion Desautels. Auparavant, elle a été membre du corps professoral de la London Business School, l'Université de Californie à Irvine et l’Université Yale, où elle a enseigné les ressources humaines stratégiques, le comportement organisationnel et les communications.
lisa.cohen2 [at] mcgill.ca (anglais)
Brian Rubineau, professeur agrégé, Faculté de gestion Desautels
« Le principal facteur qui contribue à l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes est la ségrégation, c'est-à -dire le fait que les hommes et les femmes ont tendance à occuper des emplois différents. Cette ségrégation est en soi un problème. Pourquoi les femmes de ménage devraient-elles être moins bien payées que les concierges? Travailler pour l'égalité de rémunération implique de supprimer les obstacles qui empêchent les femmes intéressées et qualifiées d'occuper des emplois à prédominance masculine ».
Brian Rubineau est professeur agrégé de comportement organisationnel à la Faculté de gestion Desautels. Ses recherches portent sur la façon dont les dynamiques sociales informelles contribuent aux inégalités dans les professions et sur les marchés du travail. Il a précédemment été chercheur en résidence à l'Institut des sciences sociales de l'Université de Cornell et chercheur à l'Institut des sciences sociales quantitatives de l'Université de Harvard.
brian.rubineau [at] mcgill.ca (anglais)