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Les hommes ont beaucoup à apprendre au sujet de leur propre fertilité

En général, les hommes ont une connaissance limitée des facteurs qui peuvent contribuer à leur infertilité, selon une enquête effectuée par des chercheurs de l’Institut Lady Davis
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 22 November 2016

Montréal, 22 novembre 2016 — La première grande étude du genre a démontré que les Canadiens manquent généralement de connaissances sur les facteurs de risque contribuant à l’infertilité masculine. La recherche menée par la docteure Phyllis Zelkowitz, chef de la recherche psychosociale à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif, a permis de constater que les hommes pouvaient seulement identifier environ 50Ìý% des risques et des problèmes médicaux potentiels qui perturbent leur nombre de spermatozoïdes et ainsi leurs perspectives d’avoir des enfants. Bien que des facteurs de risque comme le cancer, le tabagisme et l’usage de stéroïdes soient généralement mieux connus, d’autres facteurs de risque modifiables comme l’obésité, la pratique fréquente du vélo et l’utilisation fréquente d’un ordinateur portable sur ses genoux, ne faisaient pas partie de leurs préoccupations.Ìý

Cette étude, publiée dans la revue Human Reproduction, met en lumière le fait que ce manque de connaissances était présent chez les hommes provenant de tous les groupes d’âge, niveaux de scolarité et revenus.Ìý

« Les hommes ne sont pas aussi enclins à poser des questions au sujet de leur santé, donc il va de soi qu’ils sont moins bien informés sur leur fertilité », explique la docteure Zelkowitz, directrice de la recherche au Service de psychiatrie de l’HGJ et professeure agrégée de psychiatrie à l’Université ¿´Æ¬ÊÓƵ. Néanmoins, environ un tiers des hommes interrogés ont exprimé des préoccupations à propos de leur fertilité et près de 60Ìý% souhaitaient en savoir plus sur cette question.Ìý

La plupart des hommes expriment le désir d’avoir des enfants à un moment ou l’autre de leur vie. « L’infertilité peut être dévastatrice pour les gens », dit la docteure Zelkowitz. « Quand les hommes ne peuvent pas avoir d’enfants ou doivent subir des traitements très coûteux, cela peut avoir des répercussions psychologiques graves. Cela peut mener à la dépression et mettre durement à l’épreuve leurs relations. » Comme les taux d’infertilité ont augmenté au cours des 20 dernières années, une plus grande sensibilisation aux facteurs de risque et aux problèmes médicaux associés à l’infertilité peut mener à des interventions précoces et préventives pour permettre aux hommes d’atteindre leurs objectifs en matière de reproduction.Ìý

En mettant en lumière cet enjeu, les chercheurs espèrent susciter un dialogue sur la fertilité masculine et inspirer les éducateurs et les professionnels de la santé à fournir une éducation publique universelle pour promouvoir la santé reproductive chez les hommes dès leur plus jeune âge afin qu’ils puissent prendre les mesures nécessaires pour préserver leur fertilité.Ìý

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Pour de plus amples renseignements ou pour planifier une entrevue avec la docteure Zelkowitz, communiquez avecÌý:

Tod Hoffman
Agent des communications en recherche
Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif
BureauÌý: 514Ìý340-8222, posteÌý8661
thoffman [at] jgh.mcgill.ca

Pour de plus amples renseignements à propos de l’Institut Lady Davis, consultez le

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