¿´Æ¬ÊÓƵ

Nouvelles

¿´Æ¬ÊÓƵ s'adjoint de nouveaux experts

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 7 January 2002

LÂ’annonce récente par le gouvernement fédéral du programme des chaires de recherche du Canada sÂ’est soldé par lÂ’ajout de quatre chercheurs talentueux et dynamiques au vivier de nouveaux professeurs de lÂ’Université ¿´Æ¬ÊÓƵ provenant du monde entier. Leurs domaines de spécialisation englobent la psychologie, la biochimie, la physique et le génie mécanique. Les journalistes désireux dÂ’approfondir lÂ’un quelconque des sujets de spécialisation des neuf titulaires dÂ’une chaire de recherche du Canada à ¿´Æ¬ÊÓƵ sont priés de lire les mini-portraits ci-joints. Trois autres titulaires de telles chaires devraient arriver à ¿´Æ¬ÊÓƵ en 2002 et plusieurs autres sont déjà en voie dÂ’approbation.

Alors que dÂ’autres universités canadiennes utilisent les chaires de recherche du Canada pour récompenser leurs professeurs les plus méritoires, ¿´Æ¬ÊÓƵ a recruté les titulaires de ses chaires exclusivement à lÂ’extérieur, en vertu de sa promesse de recruter au moins 100 nouveaux professeurs par an au cours des dix prochaines années. LÂ’Université a mis sur pied un programme parallèle de chaires James ¿´Æ¬ÊÓƵ et William Dawson pour conserver les meilleurs chercheurs qui font déjà partie de son personnel.

« Étant donné quÂ’il est plus compliqué dÂ’attribuer des chaires de recherche du Canada à des chercheurs de lÂ’extérieur plutôt qu’à des membres déjà en place, ¿´Æ¬ÊÓƵ met plus de temps que les autres universités à remplir son quota. Nous sommes résolus à respecter les normes internationales les plus rigoureuses », affirme le vice-principal adjoint, M. Stuart Price, chargé de coordonner les efforts de recrutement du personnel enseignant à ¿´Æ¬ÊÓƵ. ¿´Æ¬ÊÓƵ a droit à 162 de ces chaires, chiffre uniquement surpassé par lÂ’Université de Toronto et lÂ’Université de Montréal, en raison de leur taille.

Le programme des chaires de recherche du Canada d’une valeur de 900 millions de dollars, créé en 2000, a été institué par le gouvernement fédéral pour aider les universités canadiennes à attirer et à retenir les meilleurs chercheurs dans les domaines des sciences naturelles et du génie, des sciences de la santé et des sciences sociales et humaines. Pour les chercheurs de niveau supérieur nommés à des chaires de niveau 1, les universités reçoivent 200 000 $ par an pendant sept ans pour défrayer les charges salariales et les coûts se rattachant à la recherche, alors que 100 000 $ par an sont accordés pendant cinq ans pour les chaires de niveau 2 d’un niveau plus junior.

Les chaires de recherche du Canada à lÂ’Université ¿´Æ¬ÊÓƵ en décembre 2001

  • gary.c.bennett [at] mcgill.ca (Gary Jack Bennett), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en maîtrise de la douleur, professeur agrégé de médecine dentaire : 514-398-3432

Comprendre et soulager les douleurs chroniques : le docteur Gary Bennett, qui enseignait jusque là à la MCP Hahnemann University, à Philadelphie, mène des recherches pour comprendre les mécanismes nerveux à l’origine des douleurs chroniques chez les gens dont les nerfs ont été endommagés par un traumatisme, une maladie, des problèmes de métabolisme et par certains médicaments et toxines. Jusqu’à 33 pour cent de la population souffre de douleurs chroniques, état qui touche particulièrement les personnes âgées. Les recherches du docteur Bennett ont pour but de faire progresser le traitement et la maîtrise des douleurs chroniques.

  • eric.fombonne [at] mcgill.ca (Eric Fombonne), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en pédopsychiatrie et psychiatrie des adolescents, professeur de psychiatrie : 514-412-4449

Comprendre lÂ’autisme et la dépression chez les jeunes : le docteur Eric Fombonne, qui arrive à ¿´Æ¬ÊÓƵ de lÂ’Institute of Psychiatry du KingÂ’s College de Londres, au Royaume-Uni, a acquis une renommée mondiale pour son savoir-faire en pédopsychiatrie épidémiologique, surtout dans le domaine de lÂ’autisme. Ses recherches se situent à la croisée de la psychiatrie, des sciences sociales et du développement et de la génétique humaine. Il sÂ’inspire des méthodes épidémiologiques pour étudier la psychopathologie des enfants en général, en se concentrant en particulier sur lÂ’autisme et les troubles de développement profonds ainsi que les troubles affectifs (en particulier les premiers symptômes de la dépression chez les enfants et les adolescents).

  • vkaspi [at] physics.mcgill.ca (Victoria Kaspi), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en astrophysique dÂ’observation, professeur agrégé de physique : 514-398-6412

Observer lÂ’expérience de la nature dans lÂ’espace profond : Avant dÂ’accepter une chaire de recherche du Canada à ¿´Æ¬ÊÓƵ, Victoria Kaspi, née à Montréal, partageait son temps entre ¿´Æ¬ÊÓƵ et le Massachusetts Institute of Technology. Le sujet principal de ses recherches est l’étoile à neutrons, qui représente les étapes finales de la vie dÂ’une étoile qui a explosé. Les étoiles à neutrons nous en apprennent long sur la façon dont la matière se comporte dans des conditions de radiation et de gravité plus extrêmes que tout ce que nous pouvons reproduire dans un laboratoire. Ce que nous apprenons nous ouvre de nouvelles voies pour mieux comprendre la nature même de la matière et la façon dÂ’y faire face dans des situations moins extrêmes ici sur terre.

  • jeffrey.mogil [at] mcgill.ca (Jeffrey S. Mogil), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en génétique de la douleur, professeur agrégé de psychologie : 514-398-6085

Analgésique « sur mesure » : le docteur Jeffrey Mogil, un Canadien rapatrié qui arrive à ¿´Æ¬ÊÓƵ de lÂ’Université dÂ’Illinois à Urbana-Champaign, faisait partie dÂ’une équipe qui, il y a moins de dix ans, a identifié les circuits génétiques selon le sexe qui déterminent la façon dont les hommes et les femmes réagissent à la douleur. Depuis sa découverte initiale, le docteur Mogil a étudié les fondements génétiques qui se conjuguent aux influences environnementales pour déterminer les réactions à la douleur. À tout le moins, le repérage des gènes peut aider les médecins à adapter les posologies médicamenteuses en fonction des besoins de chaque patient. Au mieux, il se pourrait que les recherches du docteur Mogil aboutissent à de nouveaux médicaments dÂ’importance vitale permettant de soulager la douleur.

  • laura.nilson [at] mcgill.ca (Laura Nilson), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en génétique du développement, professeur adjoint de biologie : 514-398-6448

Utiliser des insectes alliés pour comprendre les fondements génétiques de la maladie : le docteur Laura Nilson arrive à ¿´Æ¬ÊÓƵ en provenance de lÂ’Université de Princeton pour y poursuivre ses recherches sur la génétique du développement. Elle sÂ’est concentrée sur le rôle des gènes en ce qui concerne les signaux biochimiques que les cellules se transmettent lÂ’une à lÂ’autre. Ces signaux sont des échanges vitaux qui peuvent déclencher ou au contraire prévenir les processus pathologiques. Étant donné que près des deux tiers des gènes responsables des maladies humaines se trouvent également chez lÂ’humble drosophile, cet insecte est devenu le meilleur ami des chercheurs en génétique. Et étant donné que la durée dÂ’une génération de cet insecte est inférieure à deux semaines, il faut à peine quelques mois pour étudier les mutations de ces gènes sur de nombreuses générations. Le docteur Nelson sÂ’est servie de la drosophile pour produire des données entièrement nouvelles sur le fonctionnement de ces gènes.

  • martin.ostojastarzewski [at] mcgill.ca (Martin Ostoja-Starzewski), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en mécanique des matériaux, professeur agrégé de génie mécanique : 514-398-7394

Une nouvelle frontière pour le génie des matériaux : M. Martin Ostoja-Starzewski admet que les ingénieurs travaillent à des échelles de plus en plus petites. Ses recherches contribueront à relever deux des grands défis posés par le besoin de fabriquer et de concevoir des matériaux industriels en vue d’en améliorer le rendement : i) la mécanique et la physique reliant différentes échelles, des mètres aux nanomètres; ii) les aspects aléatoires de phénomènes multiples de petite échelle et de nano-échelle comme la diffusion, la plasticité, la fracture, la fatigue et l’endommagement. Son domaine d’étude a des répercussions sur des branches d’activités qui vont des matériaux utilisés en aérospatiale/automobile, à la biotechnologie, au génie civil et biomédical et aux emballages électroniques.

  • bruce.reed [at] mcgill.ca (Bruce A. Reed), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en théorie des graphes, professeur titulaire d‘informatique : 514-398-5913

LÂ’analyse et la conception de réseaux : le dernier arrêt de Bruce Reed avant son arrivée à ¿´Æ¬ÊÓƵ a été le Centre National de la Recherche Scientifique en France. Ses recherches ont abouti à la conception dÂ’algorithmes visant à résoudre des problèmes complexes de la théorie des graphes et des réseaux. Les réseaux sont indispensables aux communications, peu importe que les réseaux soient la structure dÂ’un système de télécommunications, du Web ou de la série de fils dÂ’une micropuce. Les graphes fournissent un modèle abstrait de la connectivité des réseaux et ils peuvent servir à analyser et à prédire le rendement dÂ’un réseau. Les travaux de M. Reed contribueront à mieux comprendre la structure des grands réseaux complexes et à analyser les rapports entre eux.

  • james.ron [at] mcgill.ca (James Ron)James Ron, titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en conflits et droits de la personne, professeur adjoint de sociologie, 514-398-8978

Le rapport entre les grands conflits institutionnels internationaux et les petits conflits violents : venu de lÂ’Université Johns Hopkins, James Ron est à ¿´Æ¬ÊÓƵ pour poursuivre ses recherches sur le rapport croissant qui existe entre la dynamique internationale et les conflits locaux et la façon dont les grands organismes mondiaux exacerbent souvent par inadvertance les violences régionales. Les recherches de M. Ron sont axées sur une approche interdisciplinaire qui associe la sociologie, les sciences politiques et le droit international. Les résultats de ses recherches permettront de mieux comprendre les indices avant-coureurs de la violence et la façon dÂ’atténuer ou de prévenir ces conflits à lÂ’avenir. Ses recherches lÂ’ont déjà amené à se rendre dans certaines des régions les plus troublées de la planète, notamment les Balkans et le Moyen-Orient, et plus récemment, la République du Congo.

  • dthomas [at] med.mcgill.ca (David Thomas), titulaire dÂ’une chaire de recherche du Canada en biologie moléculaire, professeur titulaire et directeur du département de biochimie : 514-398-2973

Les signaux et les chaperons : apprendre à parler le langage des protéines : David Thomas étudiera le fonctionnement de ce qu’il appelle les machines moléculaires, c’est-à-dire les composantes des cellules qui interagissent sur le plan physique et fonctionnel. Les travaux de M. Thomas et de ses collègues s’inspirent des recherches de pointe sur un chaperon moléculaire appelé calnexine, qui agit comme mécanisme de contrôle de la qualité des protéines mutantes que l’on trouve dans les cellules. Lorsque ces mécanismes ne fonctionnent pas, le mauvais pliage des molécules peut aboutir à des maladies dégénératives. Les voies biochimiques empruntées par les cellules pourraient devenir les cibles de nouvelles thérapies contre certaines maladies.

Back to top