Nouvelle compréhension de la coloration des reptiles
Bien que les serpents et les souris n’aient pas une apparence similaire, une grande partie de ce que nous savons sur la coloration de la peau et la formation des motifs chez les vertébrés en général, y compris chez les serpents, provient d’études réalisées sur des souris de laboratoire. Cependant, il y a des limites à ce que les souris peuvent dévoiler sur les autres vertébrés, car ils ne partagent pas tous les mêmes types de cellules productrices de couleur, appelées chromatophores. Par exemple, les serpents possèdent un type de chromatophores appelés iridophores qui peuvent générer des couleurs irisées en reflétant la lumière.
Pour mieux comprendre la base génétique de la coloration chez les vertébrés, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université ƬƵ a combiné une série de techniques (séquençage de gènes entiers, édition de gènes et microscopie électronique) pour examiner de plus près les variations de couleurs et de motifs de la peau des pythons bals élevés en captivité. Ils ont pu identifier un gène particulier (tfec) qui joue un rôle crucial dans la pigmentation des reptiles en général et plus particulièrement dans une variante de couleur classique que l'on retrouve chez les vertébrés et qui se distingue par des taches blanches, le piébaldisme.
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“Piebaldism and chromatophore development in reptiles are linked to the tfec gene” in by Alan Garcia-Elfring et al
L’Université ƬƵ
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