Une 茅quipe de 看片视频 fait rena卯tre l'espoir de gu茅rir la maladie de Parkinson
Une 茅quipe de 看片视频 fait rena卯tre l聮espoir de gu茅rir la maladie de Parkinson, la schizophr茅nie, la d茅pression, la toxicomanie et de soulager les douleurs intenses
La dopamine et la somatostatine sont deux grands neurotransmetteurs qui ont plusieurs caract茅ristiques structurelles et fonctionnelles en commun. La dopamine joue un r么le essentiel dans diverses maladies comme la maladie de Parkinson, la schizophr茅nie et la d茅pression et la somatostatine intervient dans la modulation d聮un grand nombre des actions de la dopamine tel que le contr么le de l聮activit茅 motrice par l聮interm茅diaire de la dopamine. Les r茅cepteurs de la somatostatine et de la dopamine occupent souvent la surface d聮un m锚me neurone confirmant de ce fait l聮hypoth猫se selon laquelle il y aurait une interaction physiologique entre les deux grands syst猫mes de neurotransmission - aussi bien 脿 l聮茅tat normal que pathologique, comme dans le cas de la maladie de Parkinson, de la schizophr茅nie et de la d茅pression. Les bases mol茅culaires de l聮interaction qui intervient entre ces deux importants neurotransmetteurs n聮ont toutefois pas encore 茅t茅 茅lucid茅es.
Dans le num茅ro du 7 avril 2000 de la revue Science, une 茅quipe de chercheurs dirig茅e par le Dr Yogesh Patel, directeur de la division d聮endocrinologie de l聮H么pital Royal Victoria et professeur aux d茅partements de m茅decine, de pharmacologie et de th茅rapeutique, de neurologie et de neurochirurgie de l聮Universit茅 看片视频, fait la d茅monstration de cette association intramembranaire directe.
"Plusieurs hormones et neurotransmetteurs r茅gulent la fonction cellulaire en activant des r茅cepteurs de surface qui appartiennent 脿 une cat茅gorie de prot茅ines connues sous le nom de r茅cepteurs coupl茅s aux prot茅ines G (GPCR), qui sont 脿 peu pr猫s au nombre de 1 000, voire plus, dans l聮organisme", explique le Dr Patel. "D聮une mani猫re g茅n茅rale, on pensait que les GPCR fonctionnaient comme des mol茅cules ou monom猫res auxquels une hormone venait se lier. Nous avons d茅couvert que lorsqu聮un GPCR 茅tait activ茅 par son ligand (hormone ou neurotransmetteur sp茅cifique), il pouvait adh茅rer 脿 un autre GPCR appartenant 脿 une famille de r茅cepteurs diff茅rents pour former un h茅t茅ro-oligom猫re, c聮est-脿-dire un nouveau r茅cepteur dont les propri茅t茅s diff猫rent de celles des deux r茅cepteurs distincts."
Dans Science, le Dr Patel et son 茅quipe d茅crivent un oligom猫re des r茅cepteurs de la dopamine et de la somatostatine qui peut 锚tre activ茅 脿 un certain niveau, soit par la somatostatine, soit par la dopamine, mais qui produit une r茅ponse synerg茅tique lorsque les deux ligands sont appliqu茅s simultan茅ment. "Lorsque le complexe est expos茅 脿 un antagoniste de la dopamine, la signalisation provenant des deux r茅cepteurs s聮en trouve inhib茅e", pr茅cise le Dr Patel. "Il est fort probable qu聮il existe plusieurs nouveaux r茅cepteurs inconnus du m锚me ordre que celui-ci dans le cerveau ou ailleurs dans l聮organisme constitu茅s d聮h茅t茅ro-oligom猫res dont les propri茅t茅s sont diff茅rentes de celles des monom猫res individuels."
"Comme l聮on pensait que les GPCR 茅taient des monom猫res, les m茅dicaments actuels ciblent les monom猫res," d聮expliquer le Dr Patel," mais si nous pouvions concevoir des m茅dicaments capables de cibler plusieurs associations de r茅cepteurs h茅t茅ro-oligom茅riques potentiels comme les r茅cepteurs de la dopamine et de la somatostatine, les r茅cepteurs de la somatostatine et des opio茂des, les r茅cepteurs de la dopamine et des opio茂des, nous pourrions envisager la mise au point de nouveaux traitements m茅dicamenteux contre de nombreuses maladies, comme la maladie de Parkinson, la schizophr茅nie, la d茅pression et la toxicomanie ainsi que des traitements capables de soulager les douleurs intenses."
