Avant de se joindre à l’ÉSII, Irene a été infirmière clinicienne spécialisée en santé mère-enfant et par la suite infirmière-chef à la Maison de naissance et à l’unité de soins post-partum de l’Hôpital général juif. Elle est consultante certifiée en lactation de l’IBCLC et a une certification en soins infirmiers périnataux de l’AIIC.
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier en sciences infirmières/de devenir infirmière?
Au premier cycle, j’ai Ă©tudiĂ© en dĂ©veloppement international. Comme il s’agissait d’un programme alternant travail et Ă©tudes, j’ai fait un stage d’un an en Inde Ă travailler pour une en santĂ© mère-enfant dans des communautĂ©s rurales. C’est la source de ma passion pour la santĂ© et, en particulier, la santĂ© pĂ©rinatale et la santĂ© des femmes. Pendant mon sĂ©jour en Inde, j’ai passĂ© beaucoup de temps Ă apprendre plusieurs modalitĂ©s de soins complĂ©mentaires, dont l’homĂ©opathie, la mĂ©ditation et l’acupression. J’ai quittĂ© l’Inde, dĂ©terminĂ©e Ă devenir mĂ©decin naturopathe, spĂ©cialisĂ©e en santĂ© des femmes. Je dĂ©sirais terminer mes Ă©tudes et poser ma candidature au Canadian College of Naturopathic Medicine Ă Toronto. Au cours des annĂ©es suivantes, après d’autres emplois et voyages Ă l’étranger, des rencontres avec du personnel infirmier exceptionnel, et la dĂ©couverte du programme d’admission directe Ă la maĂ®trise en sciences infirmières Ă ż´Ć¬ĘÓƵ, j’ai dĂ©laissĂ© la mĂ©decine naturopathique pour les sciences infirmières. Je souhaitais enrichir le travail que j’effectuais d’un savoir-faire liĂ© Ă la santĂ©. Les soins infirmiers semblaient parfaits… et c’est le cas!
Quel est votre domaine de compétence ou votre spécialisation, et pourquoi?
Ma spécialisation, ce sont les soins infirmiers périnataux, en particulier l’allaitement au sein. Je suis devenue infirmière avec l’intention de travailler avec ce segment de la population. Et je n’ai pas exploré d’autres possibilités dès mon premier emploi à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière clinicienne spécialisée (ICS) en santé maternelle et infantile. Malgré mes différentes affectations, je suis toujours restée fidèle à la santé périnatale.
Qu’est-ce qui vous a motivée à faire partie du corps professoral de l’ÉSII?
J’en ai été membre à temps partiel pendant nombre d’années quand je travaillais à l’Hôpital général juif dans différentes fonctions, comme ICS, infirmière-chef et consultante clinicienne. Dans tous mes rôles, l’animation, l’enseignement et la contribution à un objectif commun étaient ce que je préférais dans mon travail. Des membres du corps professoral de l’ÉSII m’ont parlé de nos nouveaux locaux et de nos nouvelles ressources et initiatives. Ça a suscité mon intérêt. À la publication de postes, j’étais prête pour cette prochaine étape.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?
J’adore enseigner, ainsi que ±ô’a±č±č°ů±đ˛ÔłŮľ±˛ő˛ő˛ą˛µ±đ qui en dĂ©coule. J’aime la curiositĂ©, la rĂ©troaction et la passion des Ă©tudiants. J’aime aussi ĂŞtre en compagnie de collègues motivĂ©s, compĂ©tents et gĂ©nĂ©reux qui adhèrent Ă la vision de l’enseignement aux fins de ±ô’a±č±č°ů±đ˛ÔłŮľ±˛ő˛ő˛ą˛µ±đ, et Ă la constitution d’un effectif infirmier exceptionnel. C’est assez extraordinaire.
Quelles trois facettes (ce peut être moins ou plus!) aimeriez-vous faire connaître de la profession infirmière de façon générale?
J’aimerais surtout que les gens soient au courant de l’étendue réelle du travail que le personnel infirmier accomplit, et de l’impact qu’il a sur les résultats en santé — toutes les dimensions de la santé — dans le monde entier, et dans tant de contextes différents. L’envergure et l’influence des soins infirmiers sont remarquables. J’ai hâte au jour où ce sera de notoriété publique et où l’importance du personnel infirmier sera décuplée.