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Plus de 900 000 dollars pour la recherche sur l'agriculture durable axĂ©e sur la gĂ©nomique Ă ż´Ć¬ĘÓƵ
L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a annoncé le 12 décembre l’octroi de fonds gouvernementaux et privés de plus de 41 millions de dollars pour le financement de huit nouveaux projets de recherche en génomique, par l’entremise du (PPAG) de Génome Canada. Plus de 23 M$ seront investis en génomique au Québec, dont 5,4 M$ par l’entremise de Génome Québec.
Ce Programme finance les projets de recherche-développement réalisés pour résoudre des difficultés ou saisir des possibilités bien réelles en transformant les innovations de la génomique en applications, en solutions et en produits concrets. Quarante-neuf pour cent de l'enveloppe canadienne disponible a été allouée à des projets québécois.
FĂ©licitations au professeur Saji George de ż´Ć¬ĘÓƵ (DĂ©partement des sciences alimentaires et de la chimie agricole) qui a reçu un financement de plus de 900 000 $ pour un projet en partenariat avec , intitulĂ©, « ». L'investissement total de 916 787 $ comprend 316 261 $ de GĂ©nome QuĂ©bec et 300 238 $ de GĂ©nome Canada. Le projet reçoit Ă©galement une contribution en nature de 300 288 $ de Biosun, qui dĂ©veloppe des produits agricoles biologiques innovants.
Ces investissements permettront d'accélérer la commercialisation et d'accroître les applications concrètes de la recherche en génomique. Les secteurs de la santé, de l'agroalimentaire et de l'environnement demeurent des domaines clés pour l'innovation en génomique. Le GAPP a été créé pour promouvoir les partenariats entre les utilisateurs finaux de l'industrie, les utilisateurs finaux du secteur public et les chercheurs universitaires. Ce programme aide à exploiter le potentiel de l'économie pour accroître la compétitivité des secteurs clés de l'économie québécoise.
Pour nourrir une population mondiale croissante :
Pour nourrir une future population mondiale de 9,1 milliards de personnes en 2050, il faudra augmenter la production alimentaire générale de 70 % entre 2005-2007 et 2050. L’augmentation de la demande mondiale de nourriture oblige le secteur agricole à utiliser massivement les engrais et les pesticides pour mieux protéger les cultures et améliorer la productivité. Comme cette utilisation est insoutenable et cause des dommages irrémédiables à l’environnement et aux humains, il existe une demande pour la mise au point de biostimulants économiques, à haut rendement et écologiques. D’une valeur d’environ 393 millions de dollars en 2020, le marché nord-américain des biostimulants enregistre, selon les estimations, une croissance annuelle de 11,29 % et dépassera les quatre milliards de dollars d’ici 2025.
Le projet dirigé par le professeur George utilisera les technologies « omiques » pour réduire les coûts de fabrication et stimuler la commercialisation du biostimulant innovant de BioSun, basé sur des composés biologiquement actifs (lipopeptides) nouvellement identifiés de la souche OB9 de Bacillus velenzensis, et encapsulés dans de la nanoargile d’halloysite (nOB9). Testé sur des haricots jaunes et des tomates, le prototype de biostimulant fabriqué au Canada a montré une amélioration de la productivité dans des essais en champs. L’objectif est d’offrir ce nouveau produit sur le marché canadien, en commençant par le Québec et l’Ontario, afin, éventuellement, de contribuer à réduire l’empreinte carbone du Canada et d’accroître sa part sur les marchés agricoles mondiaux.
Pour plus d'informations sur le programme,
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